lundi 25 octobre 2010

Objets

Ingo Maurer
Lampe
Ressort



Lampe 1940
Lampe de bureau pirouette
metal avec verrerie bleue
Lapin Duracel



dimanche 24 octobre 2010

Nick Morris et Dave Bowers


Nick Morris et David Bowers sont tous deux diplômés de l'Université de Monash (Australie) en design graphique. Ils travaillent ensemble à partir de 1990 sur les Street et Surf cultures, créant conjointement la ligne de vêtements Umgawa. Après la vente du label, Nick Morris met son talent au service de Quiksilver en tant que directeur artistique puis lance sa propre compagnie de design, "Anyhow", à Torquay. David Bowers quant à lui devient illustrateur attitré pour Mambo en même temps qu'il se produit avec des groupes tels que The Nubiles et The Stone Cold Boners. Aujourd'hui, ils travaillent à nouveau ensemble sous le nom "Anyhow" et ont produit et continuent de produire de nombreux travaux artistiques pour Paul Frank, Rip Curl, Stussy, Mossimo, Lee, Globe, St Leny et bien d'autres. Invités à participer à la prestigieuse conférence sur l'Art et le Design à Sydney et Perth en 2006, leurs travaux sont par la suite publiés dans le Desktop Magazine (Jan/Fév 07), avec en couverture The Gambler, leur troisième toile tout juste réalisée ensemble. Ils paraissent également dans le premier numéro de King Brown magazine. Lors de l’exposition Art Melbourne 07, alors qu’ils présentent pour la première fois leurs oeuvres à Melbourne, leurs toiles collaboratives sont toutes vendues en 2 jours. Ils exposent aux Fresh et Ho galeries de Melbourne, ainsi qu’ au Tiger Fish de Torquay. En moins de 3 mois, le prix de leurs toiles a triplé grâce à l’énorme succès de leur exposition à l’Art Sydney. Lancé sur le fameux Hume Highway (l’un des plus important autoroute d’Australie reliant Sydney et Melbourne), dormant sur une aire d’autoroute la nuit avant l’expo, leurs toiles disparaissent de la galerie dès le vernissage. Ils avaient imaginé rentrer le coffre vide et le rêve devient bientôt une réalité : avec des collectionneurs achetant depuis les quatre coins du pays et du monde, c’est le boom pour la série de toiles Doug Bartlett.

Catalogue de la vente

Lien vers le site Aguttes où l'on peut consulter le catalogue de la vente :

http://www.aguttes.com/vo/catalogue.aspx?IDVente=28102010

RAP

A la fin des années 90,
 Je prends conscience du fait que les intérieurs de trains de banlieue qui m’emmenaient tous les jours sur Paris, étaient voués à disparaître, pour être remplacé par du matériel moderne.

Je les ai donc immortalisés au travers de centaines de photographies,
C’est en regardant ces clichés sur mon ordinateur, que je me suis aperçu que certains ressemblaient à des peintures sur toiles et qu’ils seraient judicieux de les réaliser.

C’est la première fois que j’imaginais une partie de mon travail sur toile,
on est alors aux débuts des années 2000,
je suis encore bien trop impliqué dans mon travail de peinture sur train.

C’est en 2005, après avoir quitté la région Parisienne pour la campagne,
que je me suis dis que j’aurais plus de temps pour mes idées de toiles,
début 2006, je me lance sans aucune technique,
                                 (Jusque là, je n’ai peins qu’avec des bombes de peintures)
 dans la réalisation de peinture réaliste d’après photos, sur toile,
au pinceau et peinture acrylique, je fais une série de 15 toiles en 2 mois.

Ensuite, j’essai l’huile voyant de suite que c’est une matière difficile à travailler,
 je pars plus dans ce qui se rapproche du graffiti, travail des lettres et des couleurs,
je vais aussi vers l’abstrait.

Début 2007, Alain-Dominique Gallizia qui monte une collection d’œuvres graffiti
(qui sera exposé au Grand Palais – Paris) me passe une commande.
J’éprouve un réel plaisir à faire ce que je sais faire, se que j’ai mis 15ans à développer,
J’ai fais un graff à la bombes et un portrait de ma mère à l’acrylique, pinceau.

Je me lance dans une série de lettres à la bombe sur toiles.
Ensuite, j’ai voulu reprendre l’idée des intérieurs de trains mais cette fois à la bombe.
Plus récemment, j’ai développé un travail autour de la lettre, plus dépouillé, moins graff,
Qui peut-être pris pour de l’abstrait si on n’a pas l’œil.

Il y a encore bien des directions vers lesquelles je souhaite m’aventurer.

Pour conclure, ma création est simplement le résultat de 20ans de peinture,
Elle est instinctive, sans calculs, sans mensonges, le fruit d’un esprit libre et ignorant.
Biographie : par Tristan Léonard (G4LERIE A / Bordeaux)

Né en 1976 dans le Val d'Oise, RAP commence à peindre à la fin des années 80, emporté par la vague d'engouement pour le mouvement hip-hop qui déferle alors sur l'Europe. Il tag d'abord dans son quartier, puis dans toute la capitale, spécialisant son action sur les supports roulants : métros, RER, trains. A la conquête de Paris et des autres métropoles européennes à partir de 1993, il plaque son ghetto art dans un style qui lui est propre : lettres battons souvent terminées en flèche, contours épais, coulures, couleurs vives, personnages de BD aux expressions naïves... Respectueux de la tradition new-yorkaise et profondément admiratifs des pionniers comme Blade ou Seen, il reste fidèle à l'esprit originel dans sa pratique. Le groupe UV (Ultra Violent) qu'il fonde avec ses partenaires en 1997, s'affirmera comme l'une des branches les plus radicales du graffiti français. Véritables activistes artistiques, les UV se forgent une réputation solide et font trembler Paris et sa banlieue pendant plusieurs années.

Les années 2000 soufflent un vent nouveau. Répression, nettoyage systématique... Emprisonné à deux reprises pour sa peinture, Rap continue à dicter son nom dans d'autres villes, d'autres lieux. Progressivement il projette son univers pictural sur toile, à la recherche d’un nouveau support d'expression, d'un autre public, tout en faisant évoluer son style. Pour sa peinture, c'est à la fois l'accès à la pérennité et la clef d'entrée dans l'histoire officielle de l'art ; comme un témoignage sur un jeu dangereux.

Figure emblématique du mouvement graffiti français, RAP est suivi depuis ses débuts par la presse spécialisée. Son travail apparaît dans de nombreux ouvrages, revus et dans le film documentaire Writers. Il est régulièrement sollicité pour des expositions et ventes aux enchères.

...

Son parcours en quelques dates :

1988 : Découvre le graffiti, les livres Subway Art, Spraycan Art et le film Beat Street (dans la même après-midi). Commence à taguer dans son quartier.
1990-91 : Parcourt Paris et sa banlieue en taguant dans les intérieurs de trains.
1992 : Commence à peindre sur les trains et métros de Paris et banlieue
1993 : Voyage à Amsterdam pour graffer le métro.
1994 : Voyage à Dortmund et Amsterdam. A Paris il se spécialise dans le métro et réalise un grand nombre de whole-car (wagon entier recouvert de peinture).
1995 : Voyage à travers une partie de l'Europe : interRail Espagne, Portugal, Italie, Grèce. Découvre le métro de Rome. Il retournera plusieurs fois dans cette ville.
Profite de la grande grève pour peindre un maximum de trains et métros. Deux semaines RATP et deux semaines SNCF dans des dépôts bondés et non surveillés.
1996 : Continu son travail sur trains et crée le groupe PSL boys. Invité à Copenhague pour un festival, il y graff les trains.
1997 : Créé le groupe UV qui remplace PSL boys. Les groupes UV et TPK marqueront par leur radicalité l'histoire du mouvement français et européen.
1999 : Il participe à la réalisation de ultimate vidéo
2000-01 : Rap concentre son action sur la ligne C du RER. Très prisée, la concurrence y est rude, beaucoup de graffeurs tentent de se l'approprier. La SNCF à du mal à gérer le nettoyage, les pièces vivent un bon moment.
2002-03-04 : Continue à peindre sur trains, métros et TER en région Sud-Ouest. Voyage plusieurs fois à Rome.
2005-06-07 : Se concentre sur les trains Fret (trains de marchandises), peu surveillés et surtout très peu nettoyés. 2005 : voyage à Rome et Copenhague.
2006 : Commence les toiles.
2009 : Fait des peintures couleur au rouleau en pleine rue, dans la continuité graphique de son style : lettrages bruts, aplats de couleurs

samedi 23 octobre 2010



Xavier Marabout


Xavier Marabout

Il nait en 1967 à Bourganeuf, un vendredi 13 Octobre! Quelle chance car cet enfant montre un vrai talent pour le dessin et la peinture. Il réalise sa première exposition en 1984 à la galerie Goguet à Evreux. Pourtant, dans un tout premier temps, c’est un autre chemin qui l’attend. En 1988, il obtient sa licence de biochimie à la faculté de Rouen et en 1991, un diplôme de l’école de commerce. Pendant près de 12 ans, il sera ingénieur commercial pour un laboratoire médical, tout en continuant à peindre et à organiser des expositions privées.
En 2006, changement de cap, Xavier Marabout s’inscrit à la Maison des Artistes. A partir de ce jour, il ne fera plus que peindre. Profondément influencé par l’art narratif et le Pop art, sa démarche consiste à véritablement « marabouter » nos repères d’occidentaux. Pour ce peintre sorcier, le maraboutage, c’est l’art de : « mettre bout à bout ». Dans ce travail de fusion figurative et lexicale, il développe des séries où la bouffonnerie, la bizarrerie et la caricature sont omniprésentes.

jeudi 21 octobre 2010

La vente aux enchères

Vente Post-moderne – Hôtel des ventes Lyon Brotteaux – Aguttes

Le 28 octobre 2010, l’hôtel des ventes de Lyon Brotteaux accueille une vente exceptionnelle. Xavier Leblanc, expert en art contemporain, associé pour l’occasion à Aguttes, une des principales maisons de ventes aux enchères françaises, réalise une opération ambitieuse et expérimentale.
Le catalogue en témoigne, les lots présentés sont hors du commun, inattendus et originaux. Les feux de la rampe éclaireront à cette occasion un pan de la culture méconnu et trop peu exposé : les cultures alternatives : du Street Art au Steam Punk, des œuvres numériques aux œuvres de tatoueurs. Nous pourrons citer : Sam Van Olffen ; Odö ; Doug Bartlet et Nicolas Thomas ; Navette ; etc.
Les médiums seront multiples, d’un set de musique éléctro à des planches de BD –planches originales et tirages de tête. Les trois experts de cette vente jouent cartes sur table et révolutionnent le monde des enchères en présentant des lots accessibles et ultra-contemporain. Chacun trouvera une pièce à son image.

Soyez nombreux à participer à cette vente sans précédent sur Lyon qui réconciliera bon nombres d’acquéreur avec l’institution des enchères publiques.

Pour plus de renseignements, le catalogue est consultable en ligne sur le site d’Aguttes : http://www.aguttes.com/. Vous trouverez forcément un objet attirant, qui vous rappellera votre jeunesse, qui sera en adéquation avec votre vision de la société ou pour lequel vous aurez un coup de cœur.